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La décision du ministre Borsus tombée ce jeudi met fin à cette deuxième demande de permis.
Mais tels des virus les projets imposés mutent. Un nouveau variant aurait vu le jour.
SOTRAPLANT nous laisse présager pour 2022 une nouvelle offensive.
Pourtant en marquant son opposition à la cession du chemin communal dont SOTRAPLANT avait besoin pour construire son usine, la commune d’Assesse indiquait clairement qu’elle ne voulait pas de ce projet sur son territoire.
Cette décision prise à l’unanimité du Conseil Communal voulait également envoyer un signal fort pour redire que le projet serait de toute façon recalé si celui ci devait être examiné.
Exprimant par là la volonté de sa population.
Mais il semblerait que le groupe industriel NONET/BROERS n’aie pas bien compris le message.
Il aurait l’intention de mettre sur la table une troisième mouture du dossier.
OUI il a toujours bien la volonté de s’installer à SART-BERNARD.
« C’est une nécessité vitale pour la Wallonie », insiste le Groupe industriel BROERS/NONET). Il n’y aurait pas assez de centrale d’enrobés dans notre région...
On peut s’étonner de telles affirmations. Notre région compte une densité d’ 1 centrale pour 420 km2 alors que la France en a 1 pour 1080 km². PLUS DU DOUBLE DE CELLE DE LA FRANCE.
D’autre part, modifier la disposition des installations ne changera rien à l'impact sur la population des villages environnants.
En Allemagne les Centrales d’Enrobés ne peuvent s’installer à moins de 2 km de la première habitation. Devons-nous nous montrer moins prudents ?
Non Monsieur NONET, les habitants de Sart-Bernard ne sont toujours pas prêts à faire le deuil de leur forêt.
Vous non plus apparemment. Mais il faudra pourtant vous y faire...
Car nous le répétons une fois de plus et, si vous avez peur de l’oublier, écrivez-le sur la porte de votre frigo :
« Notre population se battra jusqu’à son dernier souffle pour que votre usine à tarmac ne s’installe JAMAIS à Sart-Bernard »
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Coup d’arrêt au projet d’usine à tarmac de Sart-Bernard (Assesse)
On se souvient qu’en juillet dernier le Conseil communal d'Assesse décidait, à l'unanimité, de ne pas céder à SOTRAPLANT
le chemin communal traversant le bois Robiet.
Dans la foulée, SOTRAPLANT introduisait un recours auprès du Ministre Willy Borsus contre la décision du conseil communal.
Si la commune conservait cette voirie, il devenait matériellement impossible à SOTRAPLANT de construire l’usine d'enrobés.
Le Ministre a rejeté aujourd’hui le recours, confirmant ainsi, la décision du conseil communal.
L’examen de la demande de permis s’arrête donc ici. (Sauf nouveau recours improbable du promoteur).
Il n’y aura donc pas d’usine à tarmac à Sart Bernard.
Cela met fin à plusieurs mois d’inquiétude parmi la population d’Assesse et des environs.
Cette saga avait commencé en février 2020 quand le groupe NONET/BROERS était venu présenter son projet. Très vite les habitants s’étaient mobilisés autour de L’ASBL COVISART et du comité N931, chevilles ouvrières de cette opposition. On vit très vite fleurir sur les fenêtres d’Assesse et environs les affichettes jaunes qui marquaient une désapprobation massive à ce projet.
Dès que la demande de permis fut introduite les différents comités se mirent au travail rassemblant autour d’eux de nombreux spécialistes dans des domaines les plus divers.
Le dossier de plus de 1500 pages fut décortiqué sous toutes les coutures.
Ce travail collectif aboutissant en finale à un dossier d’analyse de plus de 35 pages.
Il y eut plus de 3400 réactions à cette enquête publique. De nombreuses associations présentes sur notre territoire marquèrent également leur soutien...
Parallèlement à ce travail de nombreux contacts discrets furent entrepris vers les responsables politiques locaux et régionaux. Des élus intervinrent pour nous lors de questions parlementaires. Les médias répercutèrent largement nos inquiétudes...
Ce travail impressionnant fut possible grâce au soutien de la population, à ses coups de main efficaces, à son aide financière et à ses nombreuses contributions dans l’élaboration des argumentaires.
L'asbl Covisart et le comité N931 remercient citoyens, donateurs, élus de tous partis et sympathisants, tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la victoire de la raison face à ce projet inacceptable
Cette victoire collective marque clairement la volonté de la population de préserver SON cadre de vie et de rester maître de l’aménagement de SON territoire.
Et prouve une fois de plus, que face à des projets imposés, inutiles et nuisibles, il est toujours possible ENSEMBLE de faire entendre sa voix.
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La carrière SAGREX de Lustin (Profondeville) a introduit dernièrement une demande de permis en vue de l'extension de ses activités.
Cela a créé une vive émotion à Profondeville et dans le village de Lustin.
Du côté d'Assesse, on ne peut que s'inquiéter de ce nouveau projet qui aura un impact sur les villages traversés par le charroi des carrières.
Une réunion d'information préalable (R.I.P.) s'est déroulée ce 25 Octobre dernier.
L'étude d'incidence est en cours. L'enquête publique interviendra dans quelques mois.
Augmentation du charroi lourd traversant Lustin et Maillen ?
Lors de cette réunion d'information, SAGREX a annoncé un trafic de camion qui resterait stable. L'estimation tournait autours de 30 camions par jour.
Hors l'étude réalisée par Transitec en 2018 comptabilisait déjà un passage de 200 à 300 camions (P.10), sur l'axe Meuse/Maillen/E411, de juin à septembre durant la période où les usines d'enrobés bitumeux tournent non-stop.
Enrobés bitumeux ? On ne peut s'empècher de penser au projet d'usine à tarmac de Sart Bernard. SOTRAPLANT a toujours prétendu que les granulats de grès en provenance de Lustin ne convenaient pas pour la confection d'enrobés bitumeux. Et que l'installation de son usine n'aurait aucun impact sur les villages de Lustin et Maillen puisqu'il n'irait pas se servir en grès à Lustin.
On ne peut que constater que les dires des uns contredisent les dire des autres.
Ce charroi lourd traversant les villages dès 5H30 du matin (la carrière déservant à partir de 6 H) crée depuis des années diverses nuisances (klaxons, bruits des bennes vides sur les ralentisseurs, vibrations dans les habitations, vitesse, poussières...) et provoque une réelle insécurité pour les habitants.
De plus l'on apprenait dans cette étude que les camions dont la charge utile est généralement de 26 T avaient la possibilité de charger d'avantage leurs bennes (29 T). Aucun contrôle n'étant effectué.
Si cela réduit le coût du transport pour le client, la surcharge des poids-lourds en provenance des carrières a des effets néfastes sur la sécurité routière, génère une pollution atmosphérique supplémentaire, constitue une concurrence déloyale en matière de concurrence et sollicite excessivement les infrastructures routières communales. Dont l'entretien impacte grandement les finances des communes traversées.
Manque de vision globale en terme d'aménagement du territoire
Si un petit pourcentage de ce qui est extrait de cette carrière utilise la voie d'eau (surtout pour les exportations) la toute grosse partie se fait toujours par la route.
La carrière SAGREX de Lustin a supprimé en 2017, la voie de chemin de fer et le quai d'embarquement qui servait à alimenter un de ses principaux clients: INFRABEL.
Ce sont donc des camions qui acheminent le ballast vers la gare de Ronet où il est ensuite transporté par chemin de fer sur chantier.
A noter également que pour les dernières centrales d'enrobés à savoir Bouffioulx, Couillet, Villers-le-Bouillet ou encore Feluy. Aucune de ces centrales n’est située en bordure de voie d’eau, et tous ses flux sont actuellement à 100 % sur la route, sans perspective tangible de transfert modal dans les conditions actuelles. Ce qui montre une fois de plus, comme nous l'avons démontré pour le projet SOTRAPLANT de Sart Bernard, un manque de vision globale en terme d'aménagement du territoire.
Assesse mis de côté
On peut s'étonner d'autre part que le Fonctionnaire Délégué de la Région Wallonne n'aie pas jugé bon que la commune d'Assesse, particulièrement impactée, fasse partie des communes participant à la future enquête publique.
Seuls les habitants de Profondeville et de Namur pourront consulter les documents de l'enquête auprès de leur administration.
Alertée par nos soins, la commune d'Assesse a réagi à la Réunion d'information préalable.
Nous avons demandé de notre côté que le dossier de l'enquête publique soit consultable sur le site WEB de la commune de Profondeville.
Ce qui renforce notre hypothèse: Le projet de la route régionale (N931) reliant la Meuse à l'E411, le projet d'usine d'enrobés de Sart Bernard et l'extension de la carrière de Lustin faisaient bien partie d'un projet plus vaste tendant à renforcer la position dominante de groupes industriels régionaux et internationaux et tout cela sur le dos des communautés locales.
Nous ne manquerons pas de suivre attentivement ce dossier, qui, s'il aboutit aura des conséquences importantes sur les communes d'Assesse et de Profondeville.
- Présentation du projet d'extension de la carrière SAGREX de Lustin lors de la RIP du 25 Octobre 2021
- PV de la Réunion d'Information Préalable (R.I.P.) du 25/10/2021
- Réaction au projet d'extension de la carrière de Lustin - COMITE DES RIVERAINS DE LA CARRIERE DE LUSTIN
- Réaction au projet d'extension de la carrière de Lustin - ASBL RAMUR
- Réaction de la commune d'Assesse
- Etude de mobilité dans le triangle « Meuse – E411/N4 – N97 » TRANSITEC 2018
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La cession de ce sentier communal était la condition sine qua non pour permettre la construction de l'usine d'enrobés.
Mais c'était sans compter sur deux autres sentiers utilisés depuis plus de trente ans par la population.
Durant tout ce temps, les usagers ont pu y circuler sans entrave ni obstacles destinés à empècher leur déplacement.
Nous avons donc introduit une demande officielle à la commune d'Assesse de création de deux voiries communales par prescription acquisitive trentenaire comme le permet le décret voiries du 5 Février 2014.
Monsieur le bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les membres du Collège,
Ce canal d’eau, constitué d’une bande de terrain de 6 mètres de large, traversant la parcelle 127G, est un domaine public acquis par l’État Belge en 1971.
Vous trouverez ci-dessous les éléments permettant d’identifier le lieu. Nous restons bien entendu à votre entière disposition pour fournir tout complément d’information que vous jugerez nécessaire.
Une simple servitude publique de passage est donc bien assimilée à une voirie communale et devra donc être traitée comme telle.
- Demande de suppression de voirie - Décision - Extrait du Registre aux délibérations du Conseil Communal du 19 juillet 2021
- Recours SOTRAPLANT
- Notre analyse du recours de SOTRAPLANT transmis à l'Administration
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Ce 19 juillet, le Conseil communal d'Assesse, dans le cadre de la demande de permis unique introduite par SOTRAPLANT, devait prendre décision sur la suppression d'un chemin public traversant le Bois Robiet.
Là où SOTRAPLANT souhaite installer son usine à tarmac.
Pour la première fois, dans ce dossier, l'ensemble des conseillers avait la possibilité de prendre publiquement position face à ce projet.
Et bien ce sera NON. Ainsi en a décidé le Conseil Communal à l'unanimité.
Du moins les Conseillers qui s'étaient donnés la peine d'y assister.
On s'étonnera ainsi de l'absence de 6 Conseillers de l'opposition ALN (MR).
Le chemin ne sera donc pas cédé à SOTRAPLANT
L'examen de la demande de permis s'arrête ici..
Le demandeur peut encore aller en appel de la décision du Conseil auprès du Ministre Borsus (MR).
Mais on voit mal un Ministre, par le fait du prince, casser la décision souveraine d'une Commune soutenue par une majorité significative de sa population.
En début de Conseil, l'asbl COVISART et le Comité N931 sont intervenus dans une interpellation citoyenne.
Lire la suite : Céder le chemin communal à SOTRAPLANT: C'est NON